Art à part: Verrons-nous l’arbre danser ?
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À propos du projet
À l’été 2019, Noémie Roy invite les danseuses Rasili Botz, Dena Davida, Michèle Febvre, Denyse Hayoun, Céline Laquerre et Madeleine Lord à créer La forêt flottante, un projet de danse-documentaire qui fouille différentes facettes du vieillissement. Ces interprètes âgées de 65 à 78 ans possèdent différentes expériences en danse ainsi que des regards singuliers sur le passage du temps.
Verrons-nous l’arbre danser? se présente sous la forme d’une galerie virtuelle construite à partir de discussions téléphoniques enregistrées avec les danseuses pendant le confinement. Les différents extraits racontent leurs réflexions mûries par les écueils et les joies qu’elles ont traversés au cours de leur trajectoire de vie. Entre leurs confidences et leurs conseils offerts aux plus jeunes s’insèrent des photos et vidéos issues du processus de création. Des performances dansées et filmées à la maison se mélangent également aux poèmes écrits par Noémie et envoyés à chacune des interprètes. Verrons-nous l’arbre danser ? est une manière d’élever la voix de ces danseuses au-dessus du tumulte pandémique par la fabrication d’un lieu virtuel où s’abriter, un peu comme l’on construit une cabane dans un arbre.
Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).
À propos de l'artiste
Récemment diplômée à la maitrise de l’École Supérieure de théâtre de l’UQÀM et récipiendaire des Fonds de recherche Société et culture, de la bourse FARE et du prix du meilleur mémoire-création, Noémie œuvre aux interstices entre la danse, la poésie et la performance théâtrale. Sa double appartenance à la poésie et à la dramaturgie se traduit par un travail focalisé sur le développement d’un langage pluridisciplinaire aux frontières entre l’écriture de la scène et celle de la page. Ses recherches s’arriment autour de la relation entre la voix, la parole et le mouvement afin de les chorégraphier. Sa dernière création Un revers du monde (Mois de la poésie, 2019) s’enracine dans la nécessité de mettre en corps les vers du recueil Sans bord, sans bout du monde d’Hélène Dorion (1995). L’usage de la lenteur, de l’écoute somatique et des micromouvements ont favorisé le partage sensible de ce texte. En ce moment, elle travaille sur la partition scénique La forêt flottante. Elle termine également l’écriture de son premier recueil de poésie, dont certains poèmes seront publiés dans la revue Exit. En parallèle, elle gravite en tant que conseillère en dramaturgie auprès de la chorégraphe Menka Nagrani (2014 et 2016) et le metteur en scène Maxime Denommée (2014) et comme modératrice de sessions Larsen auprès de La Serre ARTS-VIVANTS.
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