Art à part: Le temps va plus lent, comme si on marchait sur la glace
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À propos du projet
Cette dramaturgie est une autobiographie fictive. C’est le portrait d’une rencontre interculturelle dans laquelle deux personnes apprennent à comprendre et à apprécier leurs différences culturelles, qui dépassent leurs appartenances ethniques, Québec-Mexique. Mais leurs différences, c’est aussi leurs enfances très marquantes et leurs perspectives de ce qu’est la vie pour chacun d’eux.
Synopsis
À la fin de l’hiver québécois, dans une pseudo-apocalypse qui les oblige à se confiner chez eux, deux garçons se trouvent dans l'impossibilité de continuer leur dating vis-à-vis. Impatients d’apprendre à se connaître dans un contexte où l’hyperconnectivité est devenue un mal nécessaire, ils décident de s’embarquer dans une relation avec la médiation de l'Internet. S’ils se sont déjà rencontrés dans une application de rencontre, qu’est-ce qui peut mal tourner?
Dans l’isolation de leurs foyers respectifs, tout peut arriver. La danse, les rires et les histoires de passés obscurs accompagnent les deux personnages dans leur quête pour rencontrer leur soul mate. Mais l’amour n’est pas toujours facile et l’amour au temps de l’apocalypse donne l’impression d’avoir tout le temps du monde et plus. « Le temps va plus lentement, comme si on marchait sur la glace », c’est le titre que porte cette dramaturgie, mais c’est aussi une métaphore qui évoque l’isolation interminable issue de la situation de crise sanitaire actuelle.
Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).
À propos des artistes
Eli Cortés Carreón est un artiste et chercheur diplômé en 2016 du Baccalauréat en Arts de l’École d’Art de Jalisco (Mexique), où il s’est spécialisé en art dramatique et en arts visuels. Actuellement, il poursuit ses études à la Maîtrise en communications à l’UQÀM, où il réalise sa recherche sur l’identité narrative des personnes sourdes dans les spectacles. Cette recherche vise à développer l’accessibilité et l’inclusion des personnes handicapées dans les enjeux artistiques et culturels. Dans le répertoire des créations de l’artiste, il y a Mentis (2013), une pièce de théâtre physique avec une exploration à quatre fronts ; Motel (2016), une pièce-parcours de théâtre immersif dans un motel au Mexique et Breathe amigo, breathe (2016), une dramaturgie illustrée.
Henri Kinkead est un musicien et auteur québécois. Il œuvre principalement au sein du duo pop Kinkead, à titre d’auteur-compositeur-interprète. À la fin 2018, le groupe a lancé un premier EP, « 1995 », qui a rejoint un large public. Leur premier album, « Migration », paraîtra à la fin 2020. Ce microsillon est une autofiction musicale moderne et diversifiée, qui accompagne la transition douce-amère de l’adolescence vers l’âge adulte. Diplômé du Campus Notre-Dame-de-Foy en techniques professionnelles de musique et chanson (2015), Henri Kinkead a aussi agi en tant que bassiste et contrebassiste accompagnateur pour d’autres auteurs-compositeurs, tels que Jérôme 50 et Simon Kearney. Il est également titulaire d’un baccalauréat en psychologie à l’Université Laval. »
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