TEC – Magna Mater
Pourquoi ai-je un corps ? Pourquoi ai-je ce corps ? Habité par ces questions, un être s’embarque dans une traversée périlleuse à la recherche de ce qui le rattache à sa propre chair. Son périple le mène jusqu’à une ile énigmatique, nimbée de récits et d’ombres. Au cœur de cet environnement indomptable, une source d’eau laiteuse contiendrait toutes les réponses. Pour ce héros ou martyr, le voyage devient une suite d’épreuves, entre révélation et transformation.
Nouveau volet de La trilogie des corps éthériques, Magna Mater est une œuvre sensorielle et immersive alliant mouvement, musique en direct et gestes rituels. Micha Raoutenfeld poursuit son exploration des frontières entre l’intangible et le réel tout en interrogeant la mémoire du corps et notre lien au vivant. Une odyssée viscérale où l’intime devient mythe et où le mystère de l’existence se meut autant qu’il se dit.
Biographie de Micha Raoutenfeld
Texte, mise en scène et performance
Micha Raoutenfeld (iel/they) est un.e artiste en constante mutation d’origine slave et québécoise. Son parcours s’ancre dans sa double identité et dans une avidité d’influences et de pratiques diverses.
Naviguant entre les postures d’interprète, de metteur.e en scène, d’auteur.rice et de performeur.euse, c’est dans la marge, accompagné.e par la déconstruction et la remise en question des schémas dominants, qu’iel s’épanouit. Micha possède une formation en danse et en théâtre (École nationale de théâtre du Canada) et a, au cours des dernières années, participé à des stages et à des productions en Russie, au Bélarus, en Italie, en Croatie et au Japon En 2023, Micha est invité.e à se joindre au Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en tant qu’artiste en résidence afin de développer une trilogie. En janvier 2024, dans la salle Jean-Claude-Germain, iel présente Papeça, solo multidisciplinaire et première création dont iel assure l’écriture, la mise en scène et l’interprétation. Micha
Raoutenfeld construit sa pratique au croisement des disciplines, au gré des rencontres, toujours en lien avec ce besoin de requestionner sensiblement ce qui l’entoure et de créer une brèche dans l’absolu.
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