Synopsis

Catherine et Clovis sont les meilleurs amis du monde. Ou enfin, l’étaient. Depuis quelques années, leurs vies comme leurs valeurs ne semblent plus s’aligner. Pour remédier à la situation, Catherine, aidée de sa sœur Sam, tente une ultime manœuvre pour ramener son ami sur le droit chemin : une intervention. Mais rien ne se passe comme prévu. Clovis ne veut rien entendre, Sam n’a pas tout à fait le même objectif que sa sœur et l’apathie de Catherine la rattrape. Qu’elle le veuille ou non, une vieille connaissance sortie de nulle part et un nouveau venu que personne n’attendait auront tôt fait de l’entraîner vers la suite inévitable de sa vie.  

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Cette pièce s’inscrit dans le cadre du Festival Nouvelles Écritures.

 

Mot de l'autrice

J’ai initialement voulu parler de la financiarisation du logement, me révolter contre l’exploitation marchande de nos besoins de base et réfléchir à ce qu’on perd de notre humanité dans cette course effrénée vers le profit. Puis l’écriture s’est chargée de trouver son propre chemin. Mort-aux-rats s’est lentement éloignée des théories économiques pour se rapprocher de l’humain. C’est devenu une pièce sur un deuil d’amitié. L’histoire de chemins qui se séparent. De tristes hasards et de rencontres inattendues. C’est une exploration autour des divergences de valeurs. Qu’est-ce qu’on se doit? Qui parasite qui? Comment choisit-on les siens? 

 

Mort-aux-rats, c’est avant tout une comédie. Je crois sincèrement au pouvoir politique du rire et à sa manière d’ouvrir grand la porte de la pensée critique.  Je vous invite donc dans ce drôle de ballet où le réel se permet un peu de folie.

Ève Landry (Écriture dramatique 2025)
Autrice de Mort-aux-rats

Quand les murs se referment sur nous, que les issues n’en sont plus.

Quand l’état parasitaire nous fige et que l’étau se resserre.

Pourquoi ne pas poser une tablette ou repeindre en blanc ? y paraît que ça agrandit.

Ces boîtes que nous appelons maisons sont remplies de promesses et de vices cachés.

Les traces de l’occupation sont bien réelles et nous rappellent, à chaque déménagement, combien nous sommes mortels.

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Je tiens à remercier toute l’équipe de l’ÉNT pour cette magnifique expérience.

Un merci tout particulier à toi, Ève, pour la confiance et la complicité. Tes mots, ton cœur punk et ton œil joueur nous ont inspiré un univers dans lequel il faisait si bon s’y baigner.

Je souhaite également remercier tous les artisans qui ont participé, de près ou de loin, au processus. Créer à vos côtés a éveillé en moi une flamme qui ne s’éteindra pas de sitôt.

Notre art est fait de feu : il anime, il émane et il résiste.

Vive le théâtre – Vive les rats !

Marie-Ève Groulx
Metteure en scène