Archive for the ‘Écriture dramatique’ Category

La matérialité de la dramaturgie

À l’occasion de l’assemblée générale annuelle 2019, quelques étudiants ont été invités à s’exprimer devant les membres du conseil d’administration et les gouverneurs de l’École. Voici le discours de Gillian Clark (Playwriting 3, Halifax, NS) qui parle du courage nécessaire pour affronter ses peurs à travers une écriture révélatrice.


Gillian Clark (Playwriting 3, Halifax, NS) lisant son discours lors de l’assemblée générale annuelle 2019

Les gens à l’ENT me demandent beaucoup pourquoi je fais du théâtre et pourquoi j’écris.
C’est sûrement une bonne chose, étant donné qu’on est dans une école de théâtre.

Des fois on dirait que je ne sais pas pourquoi.
Et des fois on dirait vraiment que je ne sais pas pourquoi.

Et puis des fois je suis assis dans une salle de répétition.
Ou bien j’appelle un mentor.
Ou encore je suis assis dans une salle de spectacle.

Et quelque chose d’inexplicable se produit. Je pense que c’est comme si une partie de moi-même se métamorphosait. Je n’arrive pas à mettre des mots sur cette sensation. Je n’y arrive tout simplement pas. Et c’est peut-être pour ça que j’écris.

Je pense que l’écriture trace le plan détaillé d’un travail qui permettra ensuite cette métamorphose. C’est cette métamorphose que je trouve à vrai dire inexplicable.

Je pense que c’est pour ça que je fais du théâtre.

Mais ça complique pas mal ma capacité à parler de mon travail.

« Je pense que j’avais peur qu’elles ne cadrent pas dans une pièce qui parlait d’elles »

J’ai récemment eu à écrire une description de projet pour le spectacle que j’ai préparé pendant ma deuxième année. Sarah Elkashelf m’a servi de conseillère dramaturgique et Anosh Irani de consultant culturel.

Harmony Mall
par Gillian Clark

Diana, mi-vingtaine, se rend en Inde pour travailler avec des jeunes filles qui ont été sauvées du trafic sexuel, mais devient elle-même une touriste sexuelle. Elle commence alors à être hantée par Soumi, un petit Indien travailleur du sexe qui vit en elle et qui la dévore de l’intérieur. Harmony Mall est la tentative de Diana d’exorciser publiquement Soumi.

Oh non. Ce spectacle a l’air vaguement raciste, de quoi ça peut bien parler?

C’est une pièce grandement autobiographique. Quand j’avais 22 ans, une compagnie indienne m’a mandaté d’écrire une pièce qui témoignerait de la violence dans le trafic sexuel. Alors la Gill que j’étais, des étoiles dans les yeux, prête à changer le monde, s’est envolée pour l’Inde et a travaillé à monter le spectacle avec des filles qui avaient été secourues du trafic sexuel. La première moitié de la pièce était jouée par des comédiens professionnels locaux. Il était ensuite prévu que les filles dansent durant la seconde partie, mais ça n’est jamais arrivé. L’explication que je m’étais donnée à l’époque était que c’était trop dangereux de laisser ces filles sortir de leur foyer, mais à vrai dire… je pense que j’avais seulement peur d’elles. Je pense que j’avais peur qu’elles ne cadrent pas dans une pièce qui parlait d’elles.

« J’aimerais développer une pratique créative qui aborderait et susciterait cet inconfort lié au changement »

On fait un bond de cinq ans en avant. Je suis à l’ÉNT et je veux écrire à propos de quelque chose qui me fait vraiment peur. Je m’inspire beaucoup de Young Jean Lee. C’est une dramaturge américano-coréenne qui écrit à partir de choses dont elle a terriblement peur. Une des pièces que je préfère s’appelle The Shipment. Elle a travaillé avec une équipe de créateurs afro-américains pour monter un spectacle traitant des stéréotypes sur les noirs dans les médias. Je crois que sa démarche lui permet de créer des pièces de théâtre où la présence de tous les créateurs se fait sentir dans le scénario. Dans ses pièces, il y a toujours trois récits : l’histoire principale, le récit de la création du spectacle et puis le récit de la manière par laquelle la vie quotidienne de chaque créateur pendant la production a influencé le processus de création. Pour assister à une pièce de Lee, on ne peut pas se laisser soi-même en dehors de la salle, on amène tout notre vécu avec nous. Ça rend le spectateur vulnérable et ça lui permet de tâter la matérialité de la langue de la dramaturge. En gros, ça donne du théâtre rafraîchissant et excitant.

Un cliché de Gillian Clark (Playwriting 3, Halifax, NS) lors de l’assemblée générale annuelle

J’ai découvert Lee grâce à ma camarade de classe Kalale Dalton Lutale (Playwriting 3, Toronto, ON), et la lecture de ses pièces m’a convaincu d’écrire à propos de ce qui me fait peur. De quoi est-ce que j’ai peur? Est-ce que j’ai peur de faire face à mon racisme latent et au sentiment de culpabilité inhérent au fait d’être blanche? Surtout maintenant que je fais partie d’un établissement si diversifié? Oui. De quoi est-ce que j’ai le plus peur? Du mépris que je pourrais avoir pour moi-même pendant cet examen de conscience. Je pense que je n’ai jamais réussi à m’en libérer. Je pense que je n’y arriverai jamais. L’artiste multidisciplinaire Marcus Youssef disait qu’il faut reconnaître que rien n’est jamais complété, que tout chemine. Incluant nous-mêmes. Incluant la décolonisation. Rien n’est terminé et il est probable que rien ne puisse s’aboutir. Je crois que la plus grande leçon que j’ai tirée de l’écriture de ce spectacle réside dans le fait que l’évolution, qu’elle soit ancrée dans une institution, en moi ou dans mon travail, est inévitablement angoissante. J’aimerais développer une pratique créative qui aborderait et susciterait cet inconfort lié au changement.

« Comment reconnaître les moments où la validité de ma parole ne se fonde que sur ma blancheur et ceux où je suis bornée sans le savoir? »

Je parle de ma pratique parce que j’ai l’impression que ma propre expérience est la seule chose qui ne m’appartienne vraiment. J’espère que mes recherches et mes questionnements spécifiques permettront au public et à l’ÉNT de s’y reconnaître ou d’y trouver quelque chose de révélateur. Voici où j’en suis avec ma pratique en ce moment :

J’écris sur des choses très laides. Je me sers de ma blancheur, de mon appartenance à la classe moyenne supérieure et de ma féminité comme outils pour faire la lumière sur ce qu’il y a de hideux dans la nature humaine. J’ai l’impression que ce bagage personnel fait autant ma force que ma faiblesse, mais je perçois de plus en plus ma blancheur comme une faute.

L’ÉNT a fait éclore mon intérêt pour de nouvelles méthodes de travail. Parfois, cette curiosité surgit lorsque je suis exposée à de nouvelles pratiques créatrices, et parfois lorsque je suis soudainement éclairée sur les idées que j’avais eues jusque là sur la bonne manière de travailler. J’essaie de me défaire de cette conception de la dramaturgie : l’auteur s’assoit à son bureau, l’auteur écrit, le comédien joue et l’auteur peut tout expliquer de son œuvre. C’est rare que j’arrive à expliquer quoi que ce soit. J’ai aussi commencé à étudier la manière par laquelle mon héritage colonialiste guide inconsciemment ma conduite pendant des répétitions ou pendant que j’écris.

Comment travailler de manière plus circulaire? Comment redonner de la valeur aux traditions orales? Comment me rendre plus imputable? Comment reconnaître les moments où la validité de ma parole ne se fonde que sur ma blancheur et ceux où je suis bornée sans le savoir? Ça non plus je n’arrive pas à le déterminer. Il faudrait que je me pose les bonnes questions, mais je ne les trouve pas toutes. C’est aussi pour cela que j’écris.

 » Les fins ne sont jamais faciles. À vrai dire, je pense qu’il n’y a pas de bonne manière de conclure parce que je chemine encore »

Le mystère de l’écriture dramatique réside beaucoup dans sa nature solitaire qui empêche de vraiment voir comment les autres travaillent. Si quelqu’un voulait me suivre pendant mon travail, il entendrait beaucoup de soupirs et il me verrait surtout postée à regarder par la fenêtre. Ça serait comme suivre un chat. J’aimerais beaucoup organiser à l’école des ateliers ponctuels où on pourrait dissiper le mystère qui entoure l’écriture théâtrale et la création. Comment faire la lumière sur leurs rouages? L’écriture théâtrale canadienne est grandement issue de la tradition européenne et je ne demande rien de mieux qu’une discussion qui nous permettrait de renouveler notre pratique. Comment est-ce que je peux faire de la place à l’altérité et aux autres méthodes de travail dans les scénarios que je crée? Comment les institutions peuvent-elles faire avancer la discussion? Il y a plusieurs artistes qui travaillent en ce sens et que j’admire. Il y a Kim Senklip Harvey, une grande artiste (dramaturge, metteur en scène et comédienne) dont le travail explore la manière par laquelle les Autochtones et les autres Canadiens peuvent renouer des liens de manière éthique. (Si vous n’en avez pas encore eu la chance, allez jeter un coup d’œil à son blogue!) Il y a aussi Marcus Youssef, à qui j’ai déjà fait référence, qui travaille avec des gens de tous les horizons. Il collabore avec des artistes atteints de trisomie 21 et ainsi qu’avec des artistes neurotypiques. Il y a également Laura Nanni qui est la directrice artistique et administratrice du festival SummerWorks. Je prends le soin de la nommer parce qu’en dépit du fait qu’elle soit blanche, elle fait un excellent travail d’inclusion d’artistes issus de la diversité, et ce dès les premiers stades de l’organisation du festival. Elle n’a pas peur de mettre au programme des créations difficiles d’approche, ce qui permet aux artistes et au public de se familiariser et de grandir au contact de performances innovantes.

J’essaie de trouver une manière habile de tirer une conclusion de tout ça. Les fins ne sont jamais faciles. À vrai dire, je pense qu’il n’y a pas de bonne manière de conclure parce que je chemine encore.

C’est sûrement aussi pour cela que je fais du théâtre. Il y aura toujours du travail à faire.

Gillian Clak (Playwriting 3, Halifax, NS) est une étudiante de troisième année dans le programme de Playwriting.


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Le festival Shaw

Les étudiants de la section française avant leur départ vers le festival Shaw (Interprétation 3, Mise en scène 1, Résidence indépendante, Scénographie 2, Création et Production 2 et Écriture dramatique 2 et 3)

Portrait

Le festival Shaw est méconnu au Québec. C’est pourtant l’un des plus imposants festivals de théâtre en Amérique du Nord. Son étendue étonne. Il se déroule neuf mois par année et la ville de Niagara-on-the-Lake est construite autour de cette activité théâtrale. Des autobus remplis d’amateurs de théâtre en provenance de partout du Canada et des États-Unis voisins s’entassent dans les stationnements prévus à cet effet, se trouvant à une demi-heure du centre. C’est dire l’ampleur de l’organisation.

« Shaw est une source première d’emploi. Cependant, ce qui frappe tout nouveau visiteur, c’est la sur-commercialisation ambiante »

La structure du festival en fait rêver certains: une troupe de comédiens permanents d’une cinquantaine d’acteurs et un roulement continuel de productions. Pour les artistes anglophones, Shaw est une source première d’emploi. Cependant, ce qui frappe tout nouveau visiteur, c’est la sur-commercialisation ambiante. Elle évacue le charme que le lieu pourrait autrement avoir.

En rencontrant des étudiants de l’école de théâtre torontoise George Brown, j’ai pu constater leur intérêt pour des formes originales et des sujets contemporains. Plusieurs d’entre eux déplorent le manque d’innovation et la mainmise d’un théâtre commercial ou bourgeois sur le Festival Shaw.

Aislinn Rose, directrice générale du Theater Centre, répond aux questions des étudiants

Sursauts

J’ai pu réaliser par moi-même, lors d’une représentation de Getting Married de Bernard Shaw au Royal George Theater que la misogynie y était présentée comme une petite blague, banalisée. Il y était pourtant question de battre une femme.

Même sur la question écologique, beaucoup de travail reste à faire. J’ai notamment assisté à un changement de décors (communément appelé « Change Over »), où des étudiants ont abordé la question de la récupération des matériaux. Des employés du festival admettent qu’ils n’ont pas encore trouvé de solution satisfaisante pour réutiliser et recycler les décors. Une réponse préoccupante pour notre génération aux prises avec les catastrophes climatiques.

« Il existe bien, en Ontario, des créations passées qui ont su […] enchanter et […] donner espoir en une relève imaginative. Reste à voir si cela pourra advenir ou non à Shaw »

Perspectives

Depuis 2017, le metteur en scène britannique Tim Carroll est à la direction artistique du Shaw. Sa nomination par le conseil d’administration avait indigné certains artistes y travaillant depuis des années, qui auraient préféré faire reconnaître et poursuivre le développement d’un théâtre proprement canadien, même si, par son aura et son expérience, Tim Carroll pourrait porter le festival Shaw sur la scène internationale, ce qui correspond parfaitement avec des objectifs d’expansion commerciale.

Pour les étudiants de George Brown, il existe bien, en Ontario, des créations passées qui ont su les enchanter et leur donner espoir en une relève imaginative. Reste à voir si cela pourra advenir ou non à Shaw.

« Il y a à Shaw un espace pour des œuvres recherchées et contemporaines. Il faut veiller à le développer.« 

Sex-on-the-Lake

Au festival, j’ai pu voir la pièce Sex de la célèbre Mae West au studio-théâtre Jackie Maxwell. En 1926, malgré son succès populaire, la pièce avait été interdite, après de nombreuses représentations. L’autrice était accusée, par les critiques, de corrompre la moralité des spectateurs, et accusée d’obscénité devant la justice. C’est la première fois que ce classique était remis en scène en 2019. Sex traite avec humour et intelligence de la sexualité et de la condition des femmes, des LGBTQ, des rapports existant entre l’argent, le travail, la vérité, les sentiments… La comédienne Diana Donnelly (Acting 2000) porte toute la pièce dans le rôle de l’héroïne charismatique Margy Lamont. La mise en scène use de travestissements pour mettre en valeur les jeux de genres. Les costumes à paillettes et à franges éblouissent et le décor constitué d’une montagne de valises offre une poésie de l’image et des transformations de l’espace sur quatre faces.

Il y a à Shaw un espace pour des œuvres recherchées et contemporaines. Il faut veiller à le développer.

*J’ai eu un aperçu du festival Shaw en quelques jours grâce à une donation d’Ada Slaight, également donatrice du Festival Shaw.

© portrait d’Alice par Maryanna Chan (Scénographie 2, SK)

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Liliane Gougeon-Moisan remporte le Prix Gratien Gélinas

La Fondation du Centre des auteurs dramatiques a décerné le Prix Gratien-Gélinas 2019 à Liliane Gougeon Moisan (Écriture dramatique, 2018) pour son texte L’art de vivre. Ce prix récompense la relève francophone en écriture pour la scène et est aussi une invitation à produire les textes des nouveaux auteurs et des nouvelles autrices.

Liliane s’est exprimée sur sa page Facebook en réponse à cette récompense. «J’ai le cœur en joie colorée. Devant le doute qui s’empare parfois de moi, je reçois ce prix comme un baume de légitimité. C’est immense, c’est inestimable. Merci à la Fondation du CEAD. Merci, merci. Je suis infiniment reconnaissante.»

Liliane Gougeon-Moisan, diplômée du programme d'Écriture dramatique de l'ÉNT

Diane Pavlovic, directrice du programme d’Écriture dramatique de l’ÉNT, décrit ainsi le talent de Liliane: «Son écriture fluide a une cruauté et une sauvagerie qui ne sont jamais loin derrière le sourire délicat dont elle les enrobe. Son œil incisif ausculte le monde, sa beauté et son absurdité, avec la finesse et la précision d’une miniaturiste. Liliane fait cohabiter une détresse aiguë et une franche drôlerie dans des répliques nettes où la vulnérabilité affleure partout sous l’ironie, où la légèreté apparente des propos cache une mini-douleur sous chaque mot.»

Liliane a écrit L’art de vivre lors de ses études à l’École nationale de théâtre. La pièce a été produite en novembre 2018 au pavillon Monument-National avec les finissants 2019 en Création et production, en Interprétation et en Scénographie.

L'art de vivre de Liliane Gougeon-Moisan, créé à l'École nationale de théâtre, pavillon Monument-National, en novembre 2018

L’autrice a profité de l’occasion pour remercier ses mentors et collaborateurs. «Pier-Luc Lasalle a été un interlocuteur exceptionnel durant tout le processus d’écriture. Drôle, enthousiaste, intelligent, présent. Diane Pavlovic, fidèle et rigoureuse, n’était quant à elle jamais bien loin», a dit Liliane.

«Comme c’est souvent le cas dans ses textes», explique Diane Pavlovic, «les personnages de L’art de vivre sont envahis: par le regard des autres, par leur propre regard. Obsédés par le souci de réussir leur existence, ils se soumettent à ce qu’ils croient être leur propre définition du bien-être, mais ils peinent à trouver en eux une pulsion qui soit authentique. C’est un texte d’une beauté étrange, où la civilisation s’écroule à coups de petites phrases banales et d’allégories inédites.»

Il s’agit de la 5e fois en 5 ans, et 8e fois en 10 ans que le Prix Gratien-Gélinas est décerné à un.e diplômé.e de l’ÉNT. «La sélection rigoureuse d’une part, l’encadrement personnalisé d’autre part, font sans doute en sorte que les diplômés de l’École sont susceptibles de se démarquer à leur sortie», croit Diane Pavlovic. «Déjà doués lorsqu’ils arrivent, ils vivent pendant trois ans dans une bulle intense où les rencontres, les commandes d’écriture et les discussions sur leur démarche sont multiples. Ça les rend solides, je crois, et outillés.»

«Bravo aux deux auteurs des textes qui reçoivent des mentions, et tout particulièrement à mon collègue Julien [Beauseigle] en compagnie de qui, une fois de plus, je traverse un moment de grande intensité!» a dit Liliane.

La remise des prix de la Fondation du Centre des auteurs dramatiques aura lieu le lundi 20 janvier 2020 au Centaur Theatre. Elle sera suivie de la lecture L’art de vivre de Liliane Gougeon Moisan.


Les inscriptions à l’École nationale de théâtre, incluant pour le programme d’Écriture dramatique, sont en cours jusqu’au 31 janvier.

Les femmes en théâtre

L’auteure Pascale St-Onge (Écriture dramatique, 2016) parle du plafond de verre pour les femmes en théâtre et de son implication au sein du FET – Femmes pour l’Équité en Théâtre.

Dans la vidéo suivante, elle nous parle de la violence faite aux femmes, dans le contexte de sa pièce Parties de chasse, mise en scène par Alice Ronfard et présentée du 22 au 26 février au Monument-National.