Archive for the ‘Art à part’ Category

Art à part: Vérité ou vérité

Épisode 1

Épisode 2

Épisode 3


Épisode 4


Épisode 5

Épisode 6

À propos du projet

Vérité ou vérité d’Anne-Marie-St-Louis et Éléonore Brieuc est un spectacle jeunesse, un huis clos rétro, version pré-ado. Explorant la vitalité, la force, l’irrévérence et la joie de vivre qui caractérise l’adolescence, cet âge de questionnements si glorieux et si éphémère, Vérité, vérité s’offre comme une réinterprétation audacieuse des classiques américains tels que Mean Girls en renversant les conventions du drame adolescent et leurs stéréotypes habituels. Tout en célébrant le regard de l’adolescent dans la société et dans l’imaginaire collectif, elle met en valeur les débats contemporains sur les médias sociaux, le slut-shaming, l’intimidation, le respect, l’empathie et l’importance de l’éducation.

Dans cette pièce d’un acte, les quatre pires intimidateurs de l’école, Isabella, Siméon, Ingrid et Ray, sont en retenue ensemble un samedi matin. Pourquoi? Une vidéo humiliante de leur camarade de classe a été publiée, et l’un d’eux est le coupable. Ces étudiants peuvent-ils, au cours de leurs six heures de retenue, faire face à leurs préjugés? Peuvent-ils commencer à se dire la vérité, une fois pour toute ? Peuvent-ils outrepasser leurs différences?


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos des artistes

Anne-Marie St-Louis et Éléonore Brieuc sont un duo de créatrices pionnières et passionnées. Amies de longue date, ces deux artistes émergentes se rencontrent sous le parrainage de Wajdi Mouawad, dans le cadre d’un projet théâtral international, Avoir 20 Ans en 2015, où elles ont été choisies pour représenter le Canada à l’étranger avec d’autres jeunes artistes issus de la francophonie. C’est leur deuxième collaboration sur un projet jeunesse dont Éléonore est l’auteure et Anne-Marie la metteuse en scène.

En 2013, Anne-Marie décide d’étudier la mise en scène et le théâtre d’intervention à l’Université Concordia, dans le programme Theatre and Development. Dans le cadre de ses cours, elle crée et dirige son premier spectacle déambulatoire intitulé Battle on Bosworth. À l’automne 2017, ce spectacle est sélectionné pour faire partie du festival de la relève montréalaise Vous Êtes Ici/You are Here et est repris au théâtre des Écuries sous le titre The Tragedy of Dick III. Après sa graduation en 2017, Anne-Marie met en scène et produit deux créations: Éclose, un mashup féministe de 3 pièces modernes, et Le Meilleur des mondes, une adaptation du roman dystopique de Aldous Huxley. Elle met également en scène des projets de théâtre communautaires, comme les ateliers de théâtre forum qu’elle anime à la Bibliothèque Atwater ou le projet citoyen Racines au Théâtre Espace Libre qu’elle a codirigé en 2019.

Après sa scolarité à Robert-Gravel, Éléonore Brieuc continue sa formation théâtrale sous diverses formes: ateliers professionnels (Pol Pelletier), jeu et assistance à la mise en scène dans la troupe l’Organe Théâtral du cégep du Vieux-Montréal et créations collectives avec le collectif Théâtral Qui Dit Vain, dont elle est membre depuis 2014. Elle compte trois pièces écrites à son actif, dont Je voulais juste un morceau du bleu qui nous recouvre, sélectionnée pour le prix du meilleur spectacle francophone au FRINGE Montréal St-Ambroise 2018. Elle termine parallèlement un certificat universitaire en arts visuels en 2018 et collabore avec la troupe Créactifs pour deux productions. À l’aide de la subvention Jeunes Volontaires, Éléonore produit présentement son troisième texte, Les enterrements célestes avec le collectif Qui Dit Vain, dans lequel elle jouera en juin 2020.

Éléonore Brieuc et Anne-Marie St-Louis se spécialisent toutes les deux en créations féministes, provocatrices et participatives sur les thèmes de la représentation, la violence et la liberté. Les deux artistes travaillent également auprès des jeunes : Anne-Marie fait de l’animation d’ateliers de théâtre dans 5 écoles primaires en plus de travailler sur des créations jeunesse avec Éléonore, présentées entre autres dans des festivals de théâtre pour enfants. Les deux ont particulièrement à cœur de donner aux enfants les outils créatifs pour s’affirmer, lutter contre l’intimidation et devenir maîtres de leur éducation. Elles se consacrent à impliquer les jeunes dans leurs processus, répondre aux intérêts des ados d’aujourd’hui et élever le niveau de qualité et de réflexion de l’art jeunesse. Qu’elles jouent cette pièce dans les écoles, en chair et en os, ou sur nos écrans, leur intention reste la même: de raconter une histoire qui aura un impact sur le public jeunesse et qui les fera réfléchir. Leurs expériences en enseignement du théâtre leur ont appris que le théâtre a la capacité incroyable d’inspirer, d’instruire et d’ouvrir un dialogue à travers le prisme du jeu et de l’imagination, surtout durant des périodes de tristesse et d’incertitude. Les leçons que permet le théâtre ne sont pas écrites au tableau, ni récitées, ni mémorisées, ni testées lors d’un examen. Au contraire, ce sont des leçons qui sont vécues et discutées ouvertement. Le théâtre n’est pas une école, et la différence entre les deux institutions les interpelle. La valeur ajoutée du théâtre est précisément que ses leçons peuvent être partagées à travers le récit, l’humour et l’émotion.

Art à part: Scènes non-élucidées : quand les répliques passent aux aveux

Écoutez les 4 prochains épisodes en baladodiffusion sur la chaîne de l’artiste

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À propos du projet

Le projet est un balado de fiction de style True Crime qui revisite les classiques théâtraux. Sous un angle journalistique, Justine Prévost et Anthony Tingaud jetteront la lumière sur des dossiers classés théâtraux. À travers des enquêtes rigoureuses, des témoignages et des documents d’archives (tous fictifs), ils s’engagent à offrir une nouvelle lecture de ces grandes pièces. Comme première enquête, ils se pencheront sur le dossier de la mort tragique de Juliette Capulet.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos des artistes

Justine Prévost

Amoureuse de théâtre et de danse depuis son tout jeune âge, Justine Prévost y consacre maintenant tout son temps. Diplômée de l’École Supérieure de Théâtre de l’UQAM en 2019, elle cultive son amour-haine pour les classiques (qui laissent trop souvent peu de place aux femmes) et alimente couramment sa passion (addiction) pour les jeux vidéo. À l’écran, on a pu la voir en tant que danseuse dans La Chute de Sparte puis dans le court métrage Skadi où elle tient le rôle de la déesse nordique. Sur scène, elle interprète le rôle de Crazy Anne dans Dick the Turd, une réécriture collective de Richard III de Shakespeare produit par Les Impairs, compagnie dont elle est l’une des fondatrices.

Anthony Tingaud

Durant sa maîtrise en littérature, Anthony Tingaud fonde la troupe du FRAG en France avec laquelle il débute son travail de création au théâtre et au cinéma. Il décide ensuite de partir au Québec où il poursuit sa formation en jeu à l’école supérieure de théâtre de l’UQAM. Il fera ses premiers pas dans le milieu artistique québécois avec la création performative de Randonnée urbaine ainsi qu’avec les tournages de quelques courts métrages en tant qu’acteur. Artiste touche à tout, il se lance dans plusieurs projets autant théâtraux (Dick the Turd, 2019; La Thébahood, 2020) et cinématographiques (Les loups, 2020).

Art à part: Ville lumière. Noire

Épisode 1

Épisode 2

Épisode 3

Épisode 4

À propos du projet

Ville lumière. Noire se présente comme un récit audio atmosphérique en quatre épisodes relatant les épreuves d’une jeune voyageuse dans un environnement urbain hostile. Il y est question de violence sexuelle et de résilience. J.J. Houle invite les éventuel.el.s auditeur.rice.s à écouter ses enregistrements lors d’une balade nocturne, sur le bord du fleuve peut-être.

Cette oeuvre est narrée et écrite par J.J. Houle alors que Melwan Bonillo signe l’univers sonore.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

JJ Houle est une artiste trans non-binaire interdisciplinaire issues des arts vivants se frayant une place entre théâtre danse et performance. Dans son travail, elle cherche à dépeindre une vision altersexuel (queer) du monde donnant la parole à des voix invisibilisées non pas dans un esprit de revendication directe mais plutôt d’élargissement des récits collectifs.

Art à part: L’éco-scénographie de Winslow

À propos du projet

Écrit par Herménégilde Chiasson et mise en scène par Marcia Babineau, deux piliers de la culture en Acadie, Winslow est une pièce de théâtre qui raconte les impacts de la déportation sur la population acadienne.

La vidéo présente le processus de création de la scénographie de Winslow qui a eu lieu entre Moncton et Montréal en 2018 et 2019. Écoscénographe, Noémie Avidar proposé pour ce projet un processus qui se baserait sur l’architecture du théâtre et les ressources présentes sur le territoire acadien environnant, tout en investissant une partie de son budget dans la main-d’œuvre locale.

La scénographie de Winslow est constituée d’un mur de 50 pieds de long par 20 pieds de haut, composé uniquement de cordes de pêcheurs qui ont été collectées, coupées et peintes en blanc. Ce mur de cordes était conçu pour recevoir des projections et être traversé par les comédiens. Une scénographie assez simple, mais dont le sens symbolique était chargé.

Pour Winslow, chaque corde représentait une vie acadienne, il y en avait 1462 le jour de la première, soit 29 240 pieds ou presque 9 kilomètres. Un tel projet scénographique est impossible à réaliser sans entrer en relation avec la collectivité et des couches de populations diverses. Les cordes utilisées venaient des arrières-cours de pêcheurs et étaient toutes destinées à être brulées ou jetée.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Noémie Avidar réalise des scénographies depuis sa sortie de L’École nationale de théâtre du Canada en 2009. Elle parcourt les productions de théâtre, les courts métrages indépendants, le cirque et la danse. La conceptrice belgo-israélienne revisite et questionne continuellement les processus de conception et de réalisation scénographique. Elle a utilisé la gravure, le photocollage, le texte, le numérique, internet, les plantes et la participation du public pour activer ses scénographies éphémères. Elle collabore également aux aspects de productions, administratifs et de conception graphique de plusieurs organismes culturels. Noémie est actuellement candidate à la maîtrise en pratiques théâtrales à l’université d’Ottawa. Sa recherche est centrée sur l’interrelation et l’écologie dans l’espace théâtral.

Art à part: L’alternative

À propos du projet

« L’artenative » est un voyage auditif à entreprendre les yeux fermés, un casque d’écoute sur les oreilles. Un texte d’environ 12 minutes se déploie sur une trame sonore immersive et minimaliste. Un hybride entre le radio théâtre et le slam. L’auditeur est amené à accéder aux pensées d’une fille qui marche vers un rendez-vous mystérieux. La marche est ponctuée d’observations, de réflexions et de digressions qui permettent de bien saisir l’état d’esprit de la protagoniste. Ce rendez-vous qu’on évoque à mots couverts, encore en 2020, c’est celui d’un avortement.

Une réflexion sur le rapport au corps et à la maternité ainsi que sur la charge mentale et émotive que cela peut parfois provoquer chez une femme. Il s’agit d’abord et avant tout d’un témoignage que l’autrice souhaite partager depuis longtemps afin que l’on puisse aborder le sujet avec nuance, humanité et ouverture. Son souhait le plus cher serait que ce témoignage permette aux femmes de parler haut et fort et aux hommes de mieux comprendre les enjeux et le bouleversement qui survient lorsque le corps prend le dessus. Comment fait-on pour trancher la question, pour ne pas s’écarteler entre le oui et le non? Qu’est-ce que cela engendre de constater que le corps est plus fort que notre volonté ?


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Tina-Ève Provost en est à sa première année d’études au sein du programme d’écriture dramatique de L’École nationale de théâtre du Canada. Avant de s’intéresser à la dramaturgie, elle a composé de nombreuses chansons. Finissante 2010 de l’École Nationale de la Chanson, elle remporte de nombreux prix, bourses et distinctions : St-Ambroise, Petite Vallée (parolière), Chante en Français, Découvertes de la Chanson de Magog, Dégelis, Rythme Fm et Ckoi, Roseq, etc.

À l’automne 2013, elle présente son 1er EP « Comment gros tu m’aimes ? ». En avril 2015, elle sort son 1er album « Dompter la bête » et les réactions sont chaleureuses. En novembre 2017, elle présente « On aspire à mieux », un EP marquant là une évolution musicale affirmée et se soldant dès lors par une réponse exceptionnelle des radios (5 titres sur les 6 en rotations simultanées). Elle lancera en novembre 2020 un nouvel album, « Entre deux éboulements », comprenant 7 titres inédits. Dans son théâtre et ses chansons, sa pulsion initiale reste la même : l’intime et la vérité.

Art à part: Torpor Temper

À propos du projet

Épuisé par la léthargie et s’ennuyant profondément des joies que lui procurent les cours de danse quotidiens, le danseur passe à travers les espaces gênants et obstructifs de sa maison en colocation et crée une pièce à cause, et non pas en dépit, des circonstances actuelles. Torpor Temper : Dances to Break the Pattern, créé et interprété par Zachary Strom, est une exploration du mouvement à travers morosité et joie, une lutte personnelle pour trouver un peu de clarté dans un nuage de beige. La partition de la danse s’étire dans une action qui semble souvent encombrante, tout en trouvant des moments d’extension qui parfois réussissent, et parfois non.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Zachary Strom est un interprète et créateur à Edmonton, en quatrième année de son baccalauréat en arts plastiques à l’Université d’Alberta dans le programme d’interprétation. En cette période de solitude, il est à la recherche d’initiatives théâtrales qui nous rassemblent. Plus récemment, il a chorégraphié et joué dans REVOLVE (Université d’Alberta) sous la direction de Lin Snelling. Pour ne nommer que quelques pièces dans lesquels Zachary a prit part, citons The Boyfriend, Mad Forest (Université d’Alberta), Mary’s Wedding (Shattered Glass Theatre), Sondheim on Sondheim, Cloud 9 (Université de Macewan) et le rôle de Valentine dans The Two Gentleman of Verona (Primestock Theatre).