Archive for the ‘Art à part’ Category

Art à part: Jouer avec son corps

À propos du projet

En s’amusant dehors, un enfant est happé par le vent, puis dépouillé de son manteau. Il doit alors non seulement affronter la perte de son coupe-vent, mais aussi une toute autre disparition, peut-être encore plus déconcertante : celle de son corps; amas d’invisibilité jusque-là dissimulé sous son manteau adoré. Dès lors commence sa quête vers un nouveau corps.

Jouer avec son corps est un court film de marionnettes, une fable sur l’acceptation du corps, comme entité mouvante et polymorphe.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Un jour, on a raconté à Joanie Fortin que la marionnette avait été inventée par quelqu’un s’étant fait prendre la main dans le sac, et elle y a cru. De là pourrait débuter son parcours qui croise amusement naïf et recherche sensible. Elle s’est construit une formation avec des blocs ramassés par-ci par-là : un certificat en théâtre (orienté vers la dramaturgie sonore) de l’UQAC, un baccalauréat en Études théâtrales de l’UQAM, mais aussi des stages auprès de La Tortue Noire, de Casteliers, de La Pire Espèce et de Marcelle Hudon (assistance à la mise en scène pour L’Effet Hyde, 2016). Elle évolue dans un triangle dont les trois angles sont l’objet, le son et la dramaturgie, se disant que c’est plus confortable au centre que dans les coins. Finissante au DESS en théâtre de marionnettes contemporain (2017-2019), elle travaille depuis au sein du collectif Les Tables Tournantes, dont la plus récente production – Graceland – a joué dans plusieurs festivals.

Art à part: Verrons-nous l’arbre danser ? 

Visitez la galerie virtuelle

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À propos du projet

À l’été 2019, Noémie Roy invite les danseuses Rasili Botz, Dena Davida, Michèle Febvre, Denyse Hayoun, Céline Laquerre et Madeleine Lord à créer La forêt flottante, un projet de danse-documentaire qui fouille différentes facettes du vieillissement. Ces interprètes âgées de 65 à 78 ans possèdent différentes expériences en danse ainsi que des regards singuliers sur le passage du temps.

Verrons-nous l’arbre danser? se présente sous la forme d’une galerie virtuelle construite à partir de discussions téléphoniques enregistrées avec les danseuses pendant le confinement. Les différents extraits racontent leurs réflexions mûries par les écueils et les joies qu’elles ont traversés au cours de leur trajectoire de vie. Entre leurs confidences et leurs conseils offerts aux plus jeunes s’insèrent des photos et vidéos issues du processus de création. Des performances dansées et filmées à la maison se mélangent également aux poèmes écrits par Noémie et envoyés à chacune des interprètes. Verrons-nous l’arbre danser ? est une manière d’élever la voix de ces danseuses au-dessus du tumulte pandémique par la fabrication d’un lieu virtuel où s’abriter, un peu comme l’on construit une cabane dans un arbre.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Récemment diplômée à la maitrise de l’École Supérieure de théâtre de l’UQÀM et récipiendaire des Fonds de recherche Société et culture, de la bourse FARE et du prix du meilleur mémoire-création, Noémie œuvre aux interstices entre la danse, la poésie et la performance théâtrale. Sa double appartenance à la poésie et à la dramaturgie se traduit par un travail focalisé sur le développement d’un langage pluridisciplinaire aux frontières entre l’écriture de la scène et celle de la page. Ses recherches s’arriment autour de la relation entre la voix, la parole et le mouvement afin de les chorégraphier. Sa dernière création Un revers du monde (Mois de la poésie, 2019) s’enracine dans la nécessité de mettre en corps les vers du recueil Sans bord, sans bout du monde d’Hélène Dorion (1995). L’usage de la lenteur, de l’écoute somatique et des micromouvements ont favorisé le partage sensible de ce texte. En ce moment, elle travaille sur la partition scénique La forêt flottante. Elle termine également l’écriture de son premier recueil de poésie, dont certains poèmes seront publiés dans la revue Exit. En parallèle, elle gravite en tant que conseillère en dramaturgie auprès de la chorégraphe Menka Nagrani (2014 et 2016) et le metteur en scène Maxime Denommée (2014) et comme modératrice de sessions Larsen auprès de La Serre ARTS-VIVANTS.

Art à part: La Gazette des dieux

Lisez La Gazette des dieux par ici!


À propos du projet

Quoi de mieux en temps de crise, que de comparer nos solitudes à celles des immortels?
Et s’il existait un sept jours pour les Dieux de l’Olympe? Ou un Fox news pour les Achéens qui glorifierait Hadès et le royaume des morts?

Comment peut-on consommer la vie privée des stars, la violence de la même façon qu’avant, alors que notre quotidien collectif se passe sans contact, sans sexe frivole, sans promiscuité?

Certaines histoires appartiennent à un imaginaire hors du temps. On peut encore satisfaire notre appétit de violence, d’inceste et de trahison en plongeant au cœur du quotidien trépidant des dieux grecs. Dans un journal inspiré de la presse sensationnaliste, je vous propose une adaptation des grandes lignes de certains mythes. Ce projet est une occasion pour moi d’explorer la cohésion d’illustrations et de sujets qui s’opposent dans une même page. Pensez à la première page du Journal de Montréal. C’est un défi impressionnant d’arriver à harmoniser dans la mise en page; une image violente, un titre tape-à-l’œil, une publicité insignifiante et une lettre d’amour. Le résultat est horriblement magnifique.

Cette édition du journal s’intitule L’AMOUR EST VIOLENT (violent comme un volcan).

Lisez La Gazette des dieux!

*** Version papier disponible : 10$ ***

Vous pouvez dès maintenant recevoir cette seule-et-unique-édition-limitée-super-rare de La Gazette des Dieux en papier et livrée à votre porte par Hermès lui-même, pour la modique somme de 10$.

Envoyez; Nom, prénom, adresse, numéro de téléphone, et nombre de copies désiré à l’adresse courriel suivante : Jc.leblanc10@gmail.com

La version papier est maintenant disponible! Seulement 40 copies disponibles, faites vite!


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Jean-Christophe Leblanc est comédien et artiste visuel (sous le pseudonyme de Jean-Catastrophe). Son anniversaire est le 15 octobre. Il a terminé l’an dernier son programme d’étude en interprétation à l’École nationale de théâtre du Canada où il se sera fait beaucoup d’amis.

Depuis la fin de ses études, il participe, entre autres au projet pilote de la jeune troupe du Quat’ sous, sous la direction d’Olivier Kemeid et Mani Soleymanlou. Il a écrit et mis en scène une courte pièce : À soir on fait peur au monde présentée dans le cadre de la nuit de l’art dans Villeray. On a pu le voir sur scène dans Cache-cache, avec le théâtre jeunesse la Roulotte, mise en scène par Justin Laramée et à l’écran dans le court métrage Fuck you Éric de Geneviève Dulude De Celles, en carte blanche au FNC.

Jean-Christophe aime beaucoup dessiner, écrire, consommer de la culture et rire. Dans sa pratique artistique, comme au quotidien, il cherche à rencontrer, à intriguer, faire rire, détourner les attentes, voire même, émouvoir celui qu’il rencontre.

cargocollective.com/Jean-CATAstrophe

Art à part: Projet du Chaînon


À propos du projet

Le projet consiste à faire du théâtre pour les femmes du Chaînon, la principale ressource d’hébergement pour femmes en difficulté au Québec, grâce à la téléconférence. Des discussions entre les artistes de la relève et les femmes suivront l’événement.

L’objectif est de combattre l’isolement accentué par les mesures préventives contre la pandémie de la COVID-19. En ces temps de crise, les risques de violences conjugales augmentent.

Nous soutenons la santé mentale en créant un espace théâtral de communion et de création. Des extraits de la performance seront diffusés sur les réseaux de l’École nationale de théâtre du Canada.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Alice Tixidre est originaire de Montréal, de la province de Québec. Elle étudie en psychologie, puis devient bachelière en études théâtrales de l’Université du Québec à Montréal et travaille comme dramaturge. Depuis 2018, elle étudie l’écriture dramatique à l’École nationale de théâtre du Canada. Pendant les étés 2018 et 2019, Alice collabore aux Ateliers Daryoniso de Joussour avec des habitants d’Ouzaï, un bidonville de Beyrouth. En 2020, Alice est lauréate du prix de création littéraire de l’Université du Québec à Chicoutimi.

Art à part: ON NE MET PAS LE SOMMEIL EN QUARANTAINE


À propos du projet

Pis, à quoi t’as rêvé cette nuit ?

« On ne met pas le sommeil en quarantaine » d’Isabelle Bartkowiak est un film d’animation illustrant quelques rêves obtenus au petit réveil par quelques individus qui ont eu la bonté de nous partager leurs confessions nocturnes. Un retour ludique à des jours plus simples pour rêver ensemble.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Étudiante au programme de mise en scène de l’École nationale de théâtre du Canada, Isabelle Bartkowiak est diplômée du Département d’art dramatique de l’Université de Moncton (2009-2013) et du DESS en théâtre de marionnette contemporain à l’UQAM(2017-2019). Isabelle est l’une des fondatrices du Théâtre la Cigogne (Moncton). Elle a d’ailleurs travaillé sur chacune des créations collectives de cette compagnie soit : Paul et la mer (2013), Le Loup; l’histoire d’un incompris (2015), Le froid est un détail de l’hiver (2016). Elle est également membre du collectif Les Blettes qui se consacre à la création de courte forme marionnettique ludique (Le grand déménagement (2018), Les fables de la buvette (2019). Plus récemment, nous avons pu la voir au Pays de la Sagouine où elle interprète le rôle de Marie Dupont, ainsi que dans la pièce de marionnette jeune publique RADI produit par la compagnie CAMPE (QC).

Art à part: Maison-thème

Regardez le projet sur le site de l’artiste

À propos du projet

Au printemps, en écho aux changements observés dehors, déplacer et réorganiser les choses donne l’impression de faire place au renouveau, à l’intérieur de la maison. L’exercice prend un autre sens en temps d’isolement, car il faudrait déjà un intérieur qui soit pleinement vivable, si c’est le seul auquel on a accès pour une longue période.

Par le projet Maison-thème, Marianne Lonergan Pilotto propose de repenser l’espace intérieur, de l’imaginer dans ses possibles et ses impossibles et de se questionner sur comment le logis pourrait être plus habitable. Comment, par exemple, insérer à l’intérieur de ses murs des éléments architecturaux vus ailleurs ou comment organiser les pièces de la maison autrement ? Les propositions, basées sur l’architecture réelle du logement de l’artiste, sont imaginaires, voire irréelles, parfois seulement formelles et parfois visant des problématiques ordinaires (manque de lumière naturelle, de verdure ou d’opportunités de socialisation dans les lieux de vie).

Deux oeuvres ont inspiré l’idée de ce projet: le documentaire Charlotte Perriand, pionnière de l’art de vivre et le livre Là-bas, c’est dehors sur l’oeuvre du scénographe Richard Peduzzi. La première traite d’un point de vue concret la difficulté, mais aussi la nécessité de réfléchir à l’habitat pour tous. La seconde fait un survol du travail de R. Peduzzi, qui, dans ses conceptions scénographiques, prend plaisir à mélanger avec finesse, autant dans le style que dans la réflexion, les époques et les références artistiques et architecturales.

Le dessin est l’outil principal d’exploration pour ce projet, laissant parfois place à d’autres médias comme la modélisation 3D par logiciel, le photo-montage ou le collage.

La question du temps et surtout du temps vécu autrement fait aussi partie du projet (le temps passé chez soi, les jours qui se ressemblent). L’élaboration des pièces sera donc étalée sur plusieurs jours et les pièces mises en ligne au fur et à mesure sur le site mariannelp.cargo.site.


Ce projet a bénéficié du soutien financier de l’École nationale de théâtre du Canada via le programme Art à part, un soutien d’urgence aux artistes de la relève pendant la période d’isolement dû au coronavirus (COVID-19).

À propos de l’artiste

Marianne Lonergan Pilotto vit à Montréal. C’est dans les arts que sa curiosité trouve plus particulièrement écho: elle choisit le design parce qu’il se nourrit de toutes les formes artistiques. Après avoir complété une formation de graphiste, elle se tourne vers la scénographie pour participer de plus près à des projets qui prennent vie. Elle est présentement finissante de l’École nationale de théâtre.