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Emilie Monnet PARCOURS ARTISTIQUE
Dès septembre 2020, l’École accueille Émilie Monnet : Née d’une mère anishinaabe et d’un père d’origine français, elle embrasse à travers ses performances et les œuvres qu’elle produit une démarche artistique ancrée à même ses origines et sa culture autochtone. Activiste et artiste interdisciplinaire, elle fonde en 2011 les Productions Onishka afin de tisser des liens entre artistes de différents peuples autochtones, toutes disciplines confondues.
Se servant de la technologie pour rendre à voir l’invisible, Monnet explore le langage, l’identité fragmentée des peuples autochtones, ainsi que son rapport à la mémoire et au legs culturel. Au croisement entre le théâtre, la performance et les arts médiatiques, la pratique d’Émilie Monnet privilégie les processus de création collaboratifs, et ses œuvres sont le plus souvent présentées sous forme de théâtre interdisciplinaire ou d’installations immersives.
» Dans le cadre de ma résidence de 2 ans à l’Ecole Nationale de Théâtre du Canada, j’ai eu l’opportunité de développer l’écriture et la création d’un tout nouveau projet. Après mon projet en trois déclinaisons autour de la figure de Marguerite Duplessis et de l’esclavage au Québec, c’est d’Amour, de multilinguisme et d’arbres que j’ai envie de parler. C’est encore très embryonnaire comme proposition, mais ce sera l’occasion pour moi de tester des premières intuitions et d’échanger avec vous par la suite, ce qui certainement permettra d’orienter le travail pour la suite. Ma prochaine étape de création sera en juin, en Californie ou je me rendrai dans « le Calaveras Big Trees State Park » afin de dialoguer avec les Séquoias Géants «
Émilie Monnet
Parcours artistique 2021-2022
OKINUM
En Anishinaabemowin, Okinum signifie barrage.
Inspiré par le rêve récurrent d’un castor géant, Okinum est une réflexion intime sur la notion de barrages intérieurs, une ode au pouvoir du rêve et à l’intuition. Expérience immersive en trois langues (français, anishnabemowin, anglais), Okinum allie théâtre, son et vidéo au moyen d’une dramaturgie unique, circulaire et envoûtante. Se tisse ainsi une série de tableaux oniriques, où l’espace-temps n’est pas conçu de façon linéaire, véritable témoignage d’une filiation qui inspire.
– Rencontre avec les élèves de 3e années des programmes d’Interprétation, d’Écriture, de Création et Production, de Scénographie et de Mise en scène autour de la création de la version francophone du spectacle Okinum
– Représentation du spectacle Okinum, au Centre national des arts à Ottawa dans le cadre du Festival Zones Théâtres.
Rencontre avec les spectateurs après la représentation. Discussion autour des animaux emblématiques du peuple anishnabemowin
– Présentation des épisodes 2 et 4 de Okinum-ballodiffusion aux élèves de la Section française de l’École.
– Série de quatre épisodes documentaires en parallèle du balado Okinum qui se penchent sur l’animal emblématique : le castor. Ces entrevues sont menées par l’artiste Émilie Monnet.
Épisode 2 avec Joséphine Bacon et épisode 4 avec Anna Mapach.
– Répétitions et Présentations de la version anglophone du spectacle Okinum, du 30 août au 11 septembre 2021, Centaur Theatre, Montréal
– Représentations de la version anglophone et francophone du spectacle Okinum, du 14 au 18 septembre 2021, Centre National des arts, Ottawa
MARGUERITE : LE FEU
Marguerite : le feu est la version scénique d’un projet qui se décline en trois formes. Le spectacle est accompagné d’une série balado intitulée Marguerite : la traversée et d’un parcours sonore et performatif dans les lieux de mémoire qui a pour titre Marguerite : la pierre.
– 1er décembre 2021- Émilie Monnet commence sa première année comme Artiste en Résidence à l’Espace Go.
Création de Marguerite : le feu, Texte, jeu et Mise en scène d’Émilie Monnet Monnet.
Répétitions du 2 décembre 2021 au 15 mars 2022.
– Représentations du spectacle Marguerite : le feu, du 15 mars au 03 avril 2022, Théâtre ESPACE GO, Montréal
– Représentations du spectacle Marguerite : le feu, du 19 au 21 mai 2022, Théâtre LE DIAMANT, Québec
LES FILLES DU SAINT-LAURENT
Les filles du Saint-Laurent est une fresque chorale sensible et tragique, singulièrement drôle et violemment humaine, au cours de laquelle la multiplicité des voix fait face à l’intime et au joyau fragile qu’est chaque existence.
– Répétitions du spectacle Les Filles du Saint Laurent de Rebecca Désraspe dans une Mise en scène d’Alexia Burger, du 04 au 23 octobre 2021, Théâtre d’Aujourd’hui, Montréal.
– Représentations du spectacle Les Filles du Saint Laurent, du 30 octobre au 20 novembre 2021 puis du 8 au 19 février 2022, Théâtre la Colline, Paris.
AUTRES PROJETS
– Animation de la Cérémonie de Bienvenue du Cercle autochtone – Salle Ludger Duvernay, Monument-National
– Représentations du spectacle MYTHE de Mykalle Bielinski, du 26 avril au 14 mai 2022, Théâtre ESPACE GO, Montréal.
Mythe est le second opus d’un cycle sur le sacré, qui se penche sur les questions de la mort, du temps et de la transmission. Entre récital, concert et performance, il rend hommage au souffle et à l’oralité, genèse de toute musique et de tout langage. Porté par cinq chanteuses et comédiennes à la présence magnétique, il célèbre dans l’unisson la vivacité du féminin et le plaisir physique de l’expression vocale.
EN COURS – Expo scénographie
Les étudiant.es de 2e année en Scénographie ont présenté l’exposition En Cours, du 26 au 30 avril. Maquettes, peintures, esquisses et gravures réalisées dans le cadre de leurs cours des deux dernières années étaient au rendez-vous. Cette expérience leur a aussi permis de se familiariser avec la scénographie d’exposition.
Photos par Margarita Brodie (Scénographie, 2020)
Prix de fin d’études 2022
Le prix Tullio Cedraschi a été créé en 2007 afin de récompenser l’élève qui illustre le mieux la vision et les valeurs de l’École; une personne qui fera partie d’une communauté vaste et diversifiée qui veillera à ce que les arts de la scène continuent de jouer un rôle important dans la société. Cette année, deux élèves de la section française reçoivent le prix ex aequo.
Sa gentillesse, sa bienveillance, sa détente et sa bonne humeur ont cohabité dès le début avec une rigueur exemplaire, une intelligence aiguë et une créativité impressionnante. Il est drôle, il est rassembleur, il est apaisant. C’est une tête chercheuse qui aime apprendre, et c’est peut-être pour ça qu’il a d’abord choisi une formation de journaliste avant de venir à l’École.
Ce doux anticonformiste fait du tapage dans sa tête, et il laisse aux autres le soin d’en imaginer le bruit. Les pieds bien calés dans ses célèbres sandales en forme de poisson, c’est sur son clavier qu’il tape. Il a déjà prononcé cette phrase, qui dit tout sur lui : « Écrire un personnage, c’est mettre son cœur dans une autre bouche. »
Félicitations à Thomas Dufour (Écriture dramatique, 2022)!
Malgré son jeune âge, cet élève se démarque par l’excellence de son parcours. Dès sa première année, cet hyperactif impressionne par sa maturité et sa qualité d‘écoute. Il n’hésite jamais à mettre son talent au service des autres, peu importe le projet. De plus il est toujours généreux de son temps, de ses connaissances et bien sûr de ses équipements qu’il garde précieusement dans le garage de la maison familiale.
Félicitations à Zacharie Filteau (Création et production, 2022)!
La lauréate de ce prix recèle une puissance inestimable. Cette leader offre à sa classe une assise de force, de diligence et d’attention. Talentueuse régisseuse de scène, elle sait saisir les besoins, organiser les horaires de diverses activités dans des lieux multiples, gérer une équipe d’assistants, et communiquer avec les concepteurs, les comédiens, les metteurs en scène et l’équipe de production avec une gentillesse et une détermination inébranlables.
Elle incarne les valeurs de l’École et du programme PDTA grâce à sa rigueur et à sa compréhension de l’importance du travail d’équipe dans le cadre du processus créatif. Elle soutient ses pairs dans leur travail en les encourageant à se dépasser, mais elle sait aussi faire preuve de bienveillance envers les limites de chacun. Elle n’hésite pas à souligner ce que nous pourrions améliorer, et elle enjoint aux gens de respecter leur parole. Wei Qing sait donner l’exemple, et les étudiants sont conquis par son éthique de travail et sa bienveillance. Sa force de caractère est aussi la force motrice de son travail, et je sais que tant les étudiants que les enseignants et les coachs l’admirent profondément.
Félicitations à Wei Qing Tan (Production Design and Technical Arts, 2022)!
Les Prix Bernard Amyot pour l’excellence en enseignement ont été créés pour reconnaître la contribution des nouveaux membres du corps professoral à la revitalisation et au renouvellement de l’École, ainsi que leur influence positive sur les étudiants et leur travail. Ce prix est remis chaque année à deux enseignants nouvellement embauchés par l’École nationale de théâtre et qui n’ont pas plus de trois ans d’expérience en enseignement ici à l’École. Nous accorderons le prix à une personne de la section anglaise et à une personne de la section française.
Nouvellement arrivée dans le programme Playwriting, cette enseignante s’est imposée comme une mentore attentive, bienveillante et pragmatique. Elle offre des conseils judicieux et un soutien continu à chaque étudiant. Son rôle consiste à préparer les étudiants au monde professionnel, et elle assume celui-ci dès les rencontres individuelles de la première année jusqu’au cours de rédaction de demandes de subvention de la troisième année. Mentionnons au passage que cet ajout au programme a connu beaucoup de succès, car il aide grandement les étudiants en fin de parcours à passer harmonieusement de l’école au monde du travail. Ayant elle-même obtenu le certificat du programme Playwriting, elle travaille comme dramaturge et comprend donc parfaitement les besoins des étudiants et les difficultés vécues par les dramaturges. Elle s’inspire de sa propre expérience pour guider les étudiants. Nous sommes ravis de compter dans notre équipe une personne aussi accomplie, minutieuse, patiente et avisée. Aujourd’hui, à l’occasion du 20e anniversaire de sa propre cérémonie de remise des certificats, nous souhaitons lui exprimer notre reconnaissance pour son engagement sans réserve envers l’École et ses étudiants.
Félicitations à Marie-Leofeli Romero Barlizo (artiste-enseignante et diplômée, Playwriting, 2022)!
Il enseigne que depuis quelques années dans le programme de Création et Production et pourtant il exerce déjà une grande influence sur le parcours des élèves.
Son approche pédagogique très humaine basée sur l’échange établit d’emblée une relation de confiance. Il les guide à travers le dessin technique assisté par ordinateur, et par son regard minutieux et soucieux des détails artistiques les pousse à se dépasser face à cette discipline. Il est devenu pour certains et certaines d’entre eux et elles, un mentor, les accompagnant avec calme et bienveillance pendant leur première année et en particulier lors du Théâtre Idéal. Par ce prix, nous tenons donc à souligner son engagement et la qualité de son enseignement.
Félicitations à Xavier Côté (artiste-enseignant, Création et production)!
Chaque année, le prix Ada Slaight est accordé à une finissante ou un finissant de n’importe quelle discipline en reconnaissance de sa contribution au rapprochement et à la collaboration entre les francophones et les anglophones à l’École.
Il est entré avec une ferveur incroyable, le cœur et les bras complètement ouverts.
Tout pour lui a été un jeu, mais tout aussi a été pris avec grand sérieux. Il a embrassé sa formation avec assiduité en plus de contribuer aux questions philosophiques et éthiques de l’école, et ce, en étant sur le comité étudiant et dans toutes les conversations de la cafétéria.
Il a su s’impliquer avec un regard critique et bienveillant, sans jamais se braquer, dans une grande volonté de comprendre et d’améliorer ce qui mérite d’être transformé.
En 2e année, il a écrit un texte qui défendait tous les roux de la terre. Et il avait bien raison.
Félicitations à David Noël (Interprétation, 2022)!
S’apprendre.
Cliquez ici pour lire le discours de la directrice artistique de la section anglaise
*Ce discours a été prononcé le matin du 8 septembre lors du zoom de la rentrée des étudiant.es de première année 2020-2021.
« Rien n’est donné ni promis, mais tout est possible à qui accepte d’entreprendre et de risquer. »
Albert Camus
Certains, certaines connaissent l’anecdote. Mais elle me semble on ne peut plus pertinente pour cette nouvelle année qui s’amorce. Ma mère, ce personnage qui a franchi 70 ans cet été, a toujours un point de vue très direct sur la vie. Et elle ne se gêne pas pour nous en faire part.
J’avais 17 ans et j’entends ma tante raconter très fièrement à ma mère que ma cousine (qui étudiait sans relâche pour devenir gynécologue), avait tellement de matières à apprendre, et que c’était tellement difficile et que ça lui prenait plusieurs années pour y arriver, et que et que..
Elle avait raison de dire de tout ça… C’est bien vrai en fait.
Et j’admire au plus haut point ma cousine et son rapport à la médecine et la vie. Mais, pour l’anecdote toujours,
Ma mère, peut-être un peu froissée, lui a répondu : tu sais, moi, mon fils, veut faire du théâtre et j’ai bien l’impression qu’il devra apprendre et apprendre toute sa vie.
Indirectement, j’apprenais trois choses :
- Ma mère a des fois trop le sens de la répartie;
- même si elle avait des craintes devant mon choix de carrière, elle comprenait peut-être plus que moi ce que j’allais faire et ce que ça demanderait d’efforts;
- du même coup, elle m’indiquait ma responsabilité envers le métier que j’avais choisi. Ça lui venait certainement de son admiration sans bornes pour le geste artistique, pour la beauté de l’engagement. Quand on voyait par exemple un musicien et son instrument, en train de performer, elle disait toujours : regarde ses mains, regarde comme il bouge, écoute comme c’est beau…
Ma mère, en répondant à ma tante, me disait par ricochet : tu entreprends toute qu’une aventure et tu devras toujours apprendre. En cette époque tourmentée et pleine de nouvelles contraintes, ce mot, APPRENDRE, devient un refuge. Un fil rouge. Devant tout ce que nous avons vécu, il faut en effet pour conjurer le sort et repartir la machine, se mettre au travail et apprendre. C’est la clé. La source d’une grande joie rebelle. Et un immense privilège. On ne peut aborder le jeu du théâtre sans vouloir apprendre. On ne peut vouloir ajouter ses idées aux idées des autres sans vouloir les apprendre, et ce, pour pouvoir mieux se poser dans leurs univers. On ne peut approcher un personnage, son costume, son récit, sa grande et sa petite histoire, sans la curiosité de soi et de l’autre. On ne peut pas ne pas vouloir s’apprendre.
Il faut ouvrir les mondes qu’on veut jouer, dessiner, éclairer…
Il faut vouloir fouiller. Regarder, écouter.
Il faut dire, je ne sais pas, je ne connais pas et partir à la recherche.
Il faut aussi, parfois, désapprendre. Et même se désapprendre.
« Il n’y a point et il n’y aura jamais de réel sans symboles. »[1] dit Achille Mbembe
Les contextes comptent. Les contextes éclairent.
Les histoires, les différentes narrations, les points de vue (quand ils dépassent les 140 caractères), le passé, le présent, les méandres d’une émotion, d’une réaction humaine, tout cela mérite que nous nous y penchions avec délicatesse, doigté, curiosité, bienveillance et humilité.
Il faut vouloir apprendre.
Il faut vouloir s’apprendre.
Parce qu’engagé dans une telle posture d’éveil, on change constamment, et encore et encore, on doit constamment retrouver qui nous devenons.
L’identité, après tout est une chose en mouvement. Presqu’insaisissable.
Nous sommes toutes et tous au même point et avons toutes et tous la même obligation de s’orienter vers l’inconnu, de naviguer dans l’incertitude.
C’est un risque qui m’apparaît salutaire.
Je suis arrivé à ce qui commence, dit Miron.
Nous sommes exactement là.
Et nous allons commencer ensemble.
Et s’apprendre.
C’est un processus, jamais une finalité.
En terminant, une citation d’Edouard Glissant :
« Chacun de nous a besoin de la mémoire de l’autre […] Si nous voulons partager la beauté du monde, nous devons apprendre à être solidaires de toutes ses souffrances. Nous devons apprendre à nous souvenir ensemble, et ce faisant, à réparer ensemble le tissu et le visage du monde. Il ne s’agit donc pas de se refermer sur soi, de se laisser habiter par l’obsession d’un chez-soi, d’un entre soi, d’un en-soi transcendantal, mais de contribuer à faire se lever au large cette nouvelle région du monde où tous, nous pourrons entrer sans condition, afin d’embrasser, les yeux ouverts, l’inextricable du monde, sa structure indémêlable, son caractère composite »[2]
Voilà. Je vous souhaite une grande année 2020, 60e anniversaire de notre école. Je me sens confiant de la vivre avec vous, vous êtes sans nul doute, le meilleur équipage qu’on puisse souhaiter avoir.
Merci.
[1] Achille Mbembe. Brutalisme, p.83. Éditions La découverte
[2] Édouard Glissant. Une nouvelle région du monde, esthétique 1. Gallimard, 2006.
Un mot des directeurs artistiques aux finissants 2020
À la veille de ce qui aurait dû être la célébration de fin d’études pour les finissants 2020, les directeurs artistiques Frédéric Dubois et Alisa Palmer, ainsi que le directeur général Gideon Arthurs, signent un mot d’au revoir aux artistes finissants.
Nous sommes fiers de vous…
Nous aurions aimé être avec vous… mais ne disons pas cela… parce que nous sommes avec vous. Il n’y a rien qui ne peut défaire ce qui a été fait et ce qui a été fait est plus solide et porteur que tout. Tellement fort que même loin, même à travers nos écrans, nous sommes et serons toujours ensemble.
Merci pour votre travail dans cette école, merci pour ce que vous y avez apporté, merci pour vos idées, merci pour ce qui a été facile ou non, enlevant ou non…
Merci de nous avoir inspirés.
Nous vous souhaitons un avenir radieux !
De trouver votre chemin, il est là quelque part.
Allez-y, changez à votre manière le monde, et ce, de toutes les manières possibles, petites ou grandes. Retenons de ce moment historique que tous les gestes comptent.
Comme disait Maestro Yannick Nézet-Séguin lors de notre dernière rencontre de groupe :
« Il ne faut jamais oublier l’amour de ce qu’on fait… c’est là qu’on trouve les fondations de notre métier »
On espère que vous avez trouvé dans l’École le plus d’amour et de joie pour pouvoir aller au-delà des possibles.
Nous sommes heureux en tout cas de vous avoir aidé à cela.
Quelque chose de beau adviendra de ce moment étrange, il le faut, il est en tout cas plus sage de l’imaginer et de miser là-dessus.
Bonne suite.
Frédéric, Alisa et Gideon
Pas D’Tes Affaires
Zine officiel des étudiants de l’École nationale de théâtre du Canada | Poésies, proses, photos, dessins, sérigraphies et autres.