Voici un hommage sincère aux artistes et aux mécènes qui nous ont quittés dans les dernières années et qui ont marqué la culture québécoise et canadienne, tout en laissant leur trace dans l'histoire de l'ÉNT.

N’hésitez pas à nous faire parvenir vos témoignages, si vous souhaitez leur rendre hommage sur cette page.

Veuillez envoyer le tout à dkeyer@ent-nts.ca

Merci.

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Michel Côté (1950-2023)

Diplômé de l’École, Interprétation 1973

« Dès sa sortie de l’École, Michel Côté a marqué la scène québécoise avec ses interprétations, allant de l’humour le plus absurde au drame le plus habité.
Aujourd’hui, les planches, les écrans grands et petits sont en deuil d’un acteur puissant et sensible.
Toutes nos condoléances à sa famille et ses collègues. » - Frédéric Dubois, Directeur artistique de la section française.

La famille de Michel Côté invite le grand public à lui rendre un dernier hommage en chapelle ardente le jeudi 8 juin, de 13h à 17h et de 18h à 21h, au Monument-National situé au 1182, boulevard Saint-Laurent, Montréal, QC H2X 2S5.

Faites un don à la mémoire de Michel Côté

Une vie unique

Avant que ne s’amorce la grande carrière de Broue, 21 mars 1979 et record mondial de longévité pour une pièce de théâtre jouée par la même distribution (39 ans!), Michel Côté, diplômé de l’École nationale de théâtre en 1973, a joué sur les scènes les plus prestigieuses du Québec... Théâtre du Nouveau Monde, Nouvelle Compagnie Théâtrale, Théâtre de Quat’Sous, Compagnie Jean-Duceppe, etc.
À la télévision, il a interprété plusieurs rôles de composition dans divers téléromans et téléthéâtres. Il a été aussi l’une des vedettes des Bye, ce qui lui a valu un Prix Gémeaux. Il a été le Jean-Lou tant aimé de La Petite Vie, et a reçu pour ce rôle un Gémeaux en septembre 1999. De plus, le Québec a suivi avec passion son personnage de Pierre Gauthier dans sa lutte contre la mafia dans la télésérie Omertà I, II et III ; une prestation pour laquelle il a décroché un Prix Gémeaux en 1999 et un MetroStar en 2000.
Au cinéma, il a joué dans plusieurs films dont Les Plouffe, de Gilles Carle, Au clair de la lune et Le vent du Wyoming d’André Forcier, Erreur sur la personne de Gilles Noël et Liste noire de Jean-Marc Vallée. En 1988, il a remporté le Prix Gémeaux du meilleur acteur pour son rôle de Bert dans T’es belle Jeanne, de Robert Ménard. En 2005 sort « C.R.A.Z.Y. » qui connaît un succès retentissant. Un de ses grands succès au cinéma demeure certainement Cruising Bar, dont il a coécrit le scénario avec le réalisateur Robert Ménard et dans lequel il tient les quatre rôles principaux.
Pour son apport au cinéma, Michel Côté recevait en juin 2006 le Prix Hommage de la Bobine d’Or, remis par l’Association des propriétaires de cinémas et ciné-parcs du Québec (APCCQ).

Quelle vie! Merci pour tout Michel, pour ton apport au monde du théâtre mais aussi et surtout pour l'homme que tu étais: talentueux, lumineux, respectueux et vrai.

André Brassard (1946-2022)

Metteur en scène et cinéaste
Directeur artistique de la section française (1991-2000)

Depuis la fin des années 60, son nom est indissociable de la scène théâtrale québécoise. Dès l’âge de 20 ans, il met en scène des pièces d’envergure qui marqueront l’imaginaire à un rythme effréné.

Avec son plus notable collaborateur, Michel Tremblay, il aura redéfini les codes du théâtre québécois. Ingénieux, surdoué, polyvalent, il est l’un des plus grands directeurs d’acteurs de sa génération. Il réalisera également trois films qui deviendront des piliers du cinéma québécois.

De 1982 à 1990, il était le directeur artistique du Théâtre français du Centre national des Arts.

Pendant près de 10 ans, de 1991 à 2000, il aura été le directeur artistique de la section française de l’École nationale de théâtre, l’un de ses plus illustres.

Le legs qu’il laisse derrière lui est gigantesque. L’École nationale de théâtre offre ses plus sincères condoléances à tous les proches de notre très cher directeur.

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Michel Beaulieu

Concepteur et enseignant du cours d'Éclairage, programme Création et production

(2008 à 2012)

C’est avec tristesse que nous avons appris hier le décès de Michel Beaulieu, concepteur d’éclairage émérite et enseignant à l’ÉNT au sein du programme de Création et production de 2008 à 2012 .

Considéré comme le précurseur dans le domaine de l’éclairage scénique au Québec, Michel Beaulieu a fait ses débuts dans le métier dans les années 1970 avec les Grands Ballets Canadiens. Ayant travaillé la lumière scénique autant pour les domaines du théâtre, de la musique de l’opéra et de la danse, son travail a permis de mettre en valeur des œuvres mises en scène par des artistes de renom tels que René Richard Cyr, André Brassard, Lorraine Pintal et Serge Denoncourt.

Au nom de toute l’équipe de l’ÉNT, nous souhaitons offrir nos plus sincères sympathies à sa famille et ses ami(e)s.

Nous invitons tou.tes les étudiant.es à consulter son oeuvre et l'héritage qu'il nous laisse au lien suivant: https://ent-nts.ca/fr/en-memoire-de-michel-beaulieu

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MONIQUE MERCURE

Gouverneure à vie (depuis octobre 2000)
Directrice générale (1991-1997)
Directrice artistique de la section française (1997-2000)
Lauréate du prix Gascon-Thomas (2008)

Monique Mercure fut l'une des plus grandes icônes de la culture québécoise et une figure importante de l’histoire de l’École nationale de théâtre.

Directrice générale (1991-1997), directrice artistique (1997-2000) puis gouverneure à vie (depuis octobre 2000) de l’ÉNT, Monique Mercure a aussi mené une carrière prolifique tant au théâtre et au cinéma qu’à la télévision, en plus de remporter de nombreux prix prestigieux pour son engagement dans les arts de la scène.

En 1993, elle a remporté le Prix du Gouverneur général pour les arts de la scène, le prix Denise-Pelletier ainsi que le prix Gascon-Roux pour le rôle d'Hécube dans Les Troyennes d'Euripide au Théâtre du Nouveau Monde. Puis, en 2010, elle a reçu l’insigne de grand officier de l’Ordre national du Québec en reconnaissance de l’ensemble de sa carrière.

Crédit, photo de gauche: Serge Gauvin

Monique Mercure a entamé sa carrière comme comédienne sur les planches des théâtres en 1960 avec son premier rôle dans la pièce L’Opéra de quat’sous présentée au Théâtre du Nouveau Monde. Un des grands moments sur scène qui fait encore sa renommée aujourd’hui a été son rôle d’Albertine à 70 ans, dans la pièce Albertine en cinq temps de Michel Tremblay.

Au cinéma, un des plus grands rôles de sa carrière a sans aucun doute été celui de Rose-Aimée Martin dans le film J.A. Martin photographe (1977) du réalisateur Jean Beaudin. Pour ce rôle, elle a d'ailleurs remporté le Prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes et a été la première Québécoise à gagner ce prix.

À la télévision, elle s’est démarquée dans Providence et Mémoires vives, deux séries à succès diffusées récemment par Radio-Canada.

On se souviendra d’elle comme une grande interprète, mais aussi comme une femme d’audace et d’engagement.

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MICHELLE ROSSIGNOL

Directrice des programmes d'Interprétation et d'Écriture dramatique (1980-1985)
Adjointe à la direction du programme d'Interprétation (1971 à 1980)
Enseignante dans le programme d'Interprétation
Lauréate du prix Gascon-Thomas (1992)

« On a tous un peu de Michelle Rossignol en nous. Elle nous a énormément influencés. »

- René Richard Cyr (Interprétation, 1980)

Comédienne, metteuse en scène et directrice artistique, Michelle Rossignol fut aussi une artiste importante dans l’histoire de l’ÉNT, en plus d’exercer une carrière prolifique autant au théâtre, qu'au cinéma et à la télévision.

Michelle Rossignol a enseigné dans le programme d’Interprétation pendant plusieurs années, puis est devenue, de 1971 à 1980, devenir adjointe à la direction du même programme, pour finalement occuper le poste de directrice des programmes d’Interprétation et d’Écriture dramatique jusqu’en 1985.

Ayant à cœur l’art et la culture du Québec, elle aura été à la tête du Centre du Théâtre d'Aujourd'hui de 1988 à 1998, le seul théâtre se consacrant entièrement à la dramaturgie québécoise. Elle a aussi reçu de nombreux prix et distinctions qui montrent son engagement afin de faire rayonner le théâtre québécois : le prix Victor-Morin de la Société Saint-Jean-Baptiste (1982), le trophée des Coopérants et le prix Gascon-Thomas de l'École nationale de théâtre (1992). Elle a aussi reçu l'insigne d'officier de l'Ordre du Canada et de chevalier de l'Ordre national du Québec (2001).

On se souviendra d’elle comme une femme énergique, fougueuse, vive et une comédienne possédant un immense talent.

Crédit photo: La Presse

Sur la photo: Gilles Renaud (Interprétation 1967) et Michelle Rossignol

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ADA SLAIGHT

Grande donatrice de l'ÉNT et mécène extraordinaire depuis de nombreuses décennies

Madame Slaight est une personne profondément dévouée envers l’École et la réussite de nos étudiants. Elle est non seulement une philanthrope extraordinaire, mais aussi une grande passionnée de théâtre. Son soutien nous permet de tenir plusieurs activités qui enrichissent l’expérience de nos étudiants et facilitent leur transition vers la vie professionnelle.

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SUZIE BASTIEN

Suzie Bastien a écrit une quinzaine de pièces de théâtre, jouées en France, en Italie, en Belgique, au Canada. Traduite en anglais et en italien, elle a effectué une quinzaine de résidences d'écriture, notamment au studio du Québec à Rome en 2009.

Sa première pièce, Le désir de Gobi (LUX éditeur 2003) créée à Montréal en 2000, est reprise en 2004, puis en 2015. LukaLila (Éditions Comp'act, 2002, Rubbettino Editore 2016) créée à Rome en 2005, puis en France en 2007-2008 (La Rochelle, Arras, Paris), reçoit le prix des Journées de Lyon des auteurs de théâtre en 2002 et le prix SACD de la dramaturgie francophone en 2004.

Elle est également l'auteure de L'effet Médée, lauréate du prix Hot Ink de New-York (2012). La pièce, créée à Québec en 2005, est jouée en anglais à Montréal en 2012. Ses courtes pièces L'effritement 1 et 2 (Les éditions de la Gare 2007) ont été créées à Paris. Elle a écrit aussi L’enfant revenant, produit à Bruxelles en 2011, Ceux qui l’ont connu, créé à la scène à Montréal en 2012. De 2013 à 2016, elle conçoit deux pièces autour du poète Gauvreau et du peintre Borduas qui s'attardent sur une période artistique qui a bouleversé le Québec. Elle a publié Épicentre (2016) chez Lansman (Belgique), qui vient de rééditer LukaLila (2017). En juillet 2018, le même éditeur fera paraître L'enfant revenant.

Crédit photo: André Ducharme

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